L’opéra de Puccini dépeignant le jeune amour du 19ème siècle Parisien est gorgé de musique époustouflante, incluant des arias lyriques, des choeurs célébratoires pour l’évocation de la veille de Noël en Acte II dans le Quartier latin, et une poignante scène finale ayant mis en pleurs le composeur lui-même.
Œuvre‑phare du siècle des Lumières, Les Indes galantes s’apparente à un éblouissant divertissement. Mais le premier opéra-ballet de Rameau témoigne également du regard ambigu que l’Européen pose sur l’Autre - Turc, Inca, Persan, Sauvage… En 2017, le réalisateur Clément Cogitore signe un film explosif et très remarqué, adaptant un extrait des Indes galantes avec le concours de danseurs de Krump. Avec la chorégraphe Bintou Dembélé, il s’empare cette fois de cette machine à enchanter dans son intégralité pour le réinscrire dans un espace urbain et politique dont il interroge les frontières.
Nouvelle production du Teatro Real
En coproduction avec la Compagnie d'opéra canadienne de Toronto et le Théâtre national de LituanieLe dernier opéra de Giacomo Puccini n'a pas besoin d'être présenté. Après 20 ans d'absence, Turandot revient au Teatro Real dans une nouvelle production de l'un des plus grands metteurs en scène des XXe et XXIe siècles : Robert Wilson, créateur d'images inoubliables dans « La vie et la mort » de Marina Abramovic etc. Dans une distribution dirigée par Irène Theorin, Gregory Kunde et Yolanda Auyanet, le directeur musical associé du Teatro Real, Nicola Luisotti, dirige l'un des plus grands opéras d'Italie.
Le seul opera de Beethoven est un chef d’œuvre, une histoire édificante de risques et triomphes. Dans cette nouvelle production, conduit par Antonio Pappano, Jonas Kaufmann joue le rôle du prisonier politique Florestan, et Lise Davidsen joue sa femme Leonore
En proférant un blasphème au passage d’un cap difficile, un marin hollandais condamne son vaisseau à errer sur les eaux, son équipage ne pouvant poser pied à terre que tous les sept ans. Arrivé sur une côte norvégienne, le malheureux marin compte enfin trouver la rédemption que seul l’amour absolu d’une femme peut lui accorder. Lorsqu’il fait la rencontre de la belle Senta, il lui est permis d’espérer ce qu’il n’osait entrevoir.
Pourquoi aller voir cet opéra ?
Le québécois François Girard transforme la scène new-yorkaise en une peinture géante qui accentue la dimension fantastique de cette pépite de la jeunesse wagnérienne, où l’amour inconditionnel peut être puissant au point d’accorder le salut au navigateur damné interprété par Bryn Terfel.
Opéra en allemand sous-titré en français.
La nouvelle saison du Royal Opera commence avec l’aguichant chef d’œuvre de Mozart, suivant Don Giovanni, les femmes qu’il séduit en série, et la vengeance qui le rattrape enfin.
Deux opéras classiques sont adjoints dans cette merveilleusement fidèle ré-création de la vie d’un village au sud de l’Italie, lorsqu’une troupe de théâtre de passage cause un éclat d’émotions
Quand Agrippine apprend que son époux l’empereur Claude a péri en mer, elle est déterminée à placer son fils Néron sur le trône. Elle est sur le point de parvenir à ses fins lorsque Claude reparaît par miracle. Il a été sauvé de la noyade par Othon, qui apprend à Agrippine que l’empereur l’a choisi pour lui succéder, mais qu’il préfère au trône l’amour de Poppée. Agrippine promet d’aider Othon alors que Poppée est aussi courtisée par Néron et Claude…
Pourquoi aller voir cet opéra ?
Inédit au Met, l’Agrippina de Haendel illustre le répertoire baroque peu représenté dans la maison. La mise en scène, signée Sir David McVicar, transpose le récit dans un présent imaginaire où l’Empire Romain ne se serait jamais effondré, avec la diva américaine Joyce DiDonato en interprète de l’ambitieuse épouse et mère.
Opéra en italien sous-titré en français.
Réalisateur(s) David McVicar
Acteur(s) Brenda Rae, Joyce DiDonato, Matthew Rose, Iestyn Davies
En voyage à Nagasaki, le lieutenant Pinkerton noue à la légère un contrat de mariage avec une jeune geisha que l’on nomme Cio-Cio-San, ou Madame Butterfly. Lorsqu’il rentre en Amérique, la jeune épouse attend patiemment le retour de son bien-aimé, dont elle a eu un fils. Pinkerton, lui, n’avait toutefois pas l’intention de tenir ses engagements et, quand il revient au Japon, c’est avec autre femme à son bras. Madame Butterfly, elle, ne compte pas défaire les liens qui l’unissent à son mari américain.
Pourquoi aller voir cet opéra ?
La mise en scène cinématographique d’Anthony Minghella charme par sa délicatesse et amplifie le drame solitaire de l’héroïne. Plácido Domingo ajoute un pan à son éventail en jouant pour la première fois le rôle du consul avisé Sharpless.Opéra en italien sous-titré en français.
Réalisateur(s) Anthony Minghella
Acteur(s) Hui He, Elisabeth DeShong, Andrea Carè, Plácido Domingo